MIL & ZIM… LIEU DE PARTAGE ET DE DÉCOUVERTE !

(AOP d’Olivier Bourdouxhe)

Voici, enfin, un petit retour sur un établissement que je fréquente depuis ses débuts, voici bientôt 4 ans.

Le Mil & Zim, c’est l’histoire d’une reconversion professionnelle.  Diplômé des HEC, François Fagnoule, le patron des lieux, a évolué dans le secteur informatique pendant quelques années.  Mais bon, l’informatique, c’est bien ; le vin, c’est mieux.  Simple amateur de vin au départ, François décide en 2013 d’entreprendre un cursus en sommellerie au Cefor (Namur).  Il obtient son diplôme en 2017 et, le temps de mûrir son projet, il ouvre le Mil & Zim en juin 2021.  Les mauvaises langues trouveront le jeu de mots facile ; les autres laisseront leur palais parler.

En ce vendredi radieux, Fabian, Nathalie et moi décidons de réserver une table pour casser la croûte sur le temps de midi.  J’avais réservé une table à l’intérieur – ne sachant pas trop ce que la météo allait nous réserver et étant un chouïa frileux – mais au vu de la température, nous nous attablons en terrasse.  Un air de vacances, dans ce piétonnier du centre-ville de Waremme qui compte notamment deux cafés, trois restaurants et le Mil & Zim.

Le Mil & Zim, c’est quoi, au fait ?  Pour faire simple : un lieu de tentation, un guet-apens/guet-à-vins pour habitués, plus qu’un bar à vins qui propose 220 références en vins européens et quelques spiritueux, à consommer sur place – côté salon ou aux autres tables – ou à emporter.  C’est aussi un cadre chaleureux, un personnel d’une grande gentillesse (merci Léa, Noah, Alain…), des conseils avisés en vin et un espace où l’on peut s’installer pour déguster des nectars au verre ou à la bouteille et manger un bout.  Au tableau figurent en permanence 3 bulles, 5 blancs secs, 1 moelleux, 1 orange, 1 rosé et 5 rouges.  Il va sans dire que le tableau change régulièrement.  Outre les suggestions du moment, vous pouvez également choisir parmi tous les flacons proposés en magasin.  Il y en a pour tous les budgets.  Pour éviter de boire le ventre vide, le Franchou (private joke) et son équipe s’affairent en cuisine pour vous concocter des petites crasses à grignoter : tapenades, assiettes de charcuteries (charcuterie coupée sur place), assiettes de fromages, assiettes mixtes charcuteries/fromages, rillettes, deux plats de pâtes (ragù – viande de la Boucherie Renkin, plus une autre pâte qui suit le rythme des saisons) et deux desserts (moelleux au chocolat, plus un autre dessert qui varie selon le mois).  Tout ou presque est fait maison, préparé sur place, avec des produits de saison issus, autant que possible, du circuit court.  Un gage de qualité et de fraîcheur !

Pour avoir testé la pâte ragu à multiples reprises et l’avoir approuvée à chaque fois, je voulais changer et profiter de la pâte du moment : des linguines à la crème d’asperges vertes et à la pancetta, plus burrata.  Un mot : succulentes !  Un avis partagé par mes amis.  Une cuisson des pâtes al dente, un mariage parfaitement équilibré de saveurs, un croquant de pancetta à tomber là et une burrata crapuleusement crémeuse et gourmande.  Rien à redire, pas même au niveau de la quantité.  Bravo par ailleurs pour le choix de la vaisselle qui, sous le soleil, magnifiait le contenu.

Et le vin, là-dedans ?  Ah ah, une découverte à faire chavirer le Titanic.  Oups ! Un Jurançon sec 2017 de derrière les fagots du domaine Clos Lapeyre, cuvée Mantoulan.  Un assemblage de Petit Manseng, de Courbu et de Camaralet qui, comme la carte le décrit, offre un nez puissant et complexe aux arômes de beurre et de fruits.  Long et tendu, ce breuvage ne fait pas dans le consensuel, mais dans l’affirmation de marqueurs sans compromis.  Sa puissance ne plaira pas à tous, mais goûtez-le avant que les 4 bouteilles restantes ne partent.  Pour faire dans le langage des jeunes : une tuerie !  Nathalie prendra un vin blanc portugais, un Cazas Novas Avesso, Colheita 2023, un vin sec frais, aux arômes de pomme, de pêche et de citron, parfait à savourer au soleil.

Précision de taille : avant de vous servir un vin suggéré au tableau, vous pourrez d’office le goûter avant de vous décider pour un verre ou la bouteille, et ce, sans aucun supplément facturé.  Une politique qu’il faut souligner, parce qu’elle témoigne du sérieux et du professionnalisme de la maison.  Et puis, si les vins proposés au tableau ne vous plaisent pas, vous pourrez toujours opter pour une bouteille du magasin, sans possibilité cette fois de la tester auparavant.  Il ne manquerait plus que ça (Smiley !)

À noter par ailleurs que vous pouvez privatiser le Mil & Zim pour tout événement professionnel ou privé, que François organise régulièrement des soirées gastronomiques en partenariat avec Flagrants délices, ainsi que des dégustations œnologiques.

Le mot de la fin…
Celles et ceux qui me connaissent savent que le Mil & Zim, c’est un peu mon QG d’après-boulot. J’y trouve le calme après une journée de travail, des produits de qualité et un accueil impossible à prendre en défaut. Attention : y entrer, c’est y retourner ! C’est aussi y retrouver des amis, partager des heures conviviales et faire régulièrement la fermeture. Pensez à réserver suffisamment tôt, sans quoi vous risqueriez de devoir vous farcir « Les Feux de l’amour » chez vous. Merci à François ET à toute son équipe - car on peut réellement parler d’une équipe soudée et passionnée - pour ces nombreuses heures de plaisir passées à venir.

Date de la visite : vendredi 11 avril 12h30

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