
Istanbul, jour #2, dîner…
Soirée sur le Bosphore dans ce très beau restaurant en bord de mer, juste sous le pont de Galata, un cadre idéal, très moderne, voire chic, romantique, pas vraiment idyllique, mais bon, pas une gargote non plus, quoi ! Le souci est toujours ce service qu’on pourrait qualifier de déplorable, mais il me semble que c’est partout la même chose, rien de professionnel et un service au lance-pierre. C’est dommage, il ne leur manque pas grand-chose pour se hisser au niveau de la demande du touriste, mais je suppose que ça va venir, allez on y croit !
Nous nous installons, les crudités et le mezze sont déjà à table… Le mezze se compose de quatre plats différents, l’humus est délicieux, nous avons également droit à une sorte de tzatzíki, mais aussi à des petits poissons au vinaigre, et des légumes dont des aubergines en mode confites, voire compotées… Rien à dire, ça accompagne très bien notre Raki qui, maintenant, semble déjà être devenu une habitude, si pas une tradition.
Suivent des frites… tout comme ce midi, je goûte… et ma foi, elles sont très bonnes ! Y’a pas à dire, c’est autre chose que dans l’Hexagone… Bravo ! Alors après, je n’ai pas trop bien compris… ils ont ajouté subrepticement dans nos assiettes (toujours un peu collantes suite au mezze), un churro de fromage, merci Monsieur, puis un calamar… non, pas un calamar entier, une rondelle quoi ! Ça ou rien, et bien rien m’ira très bien…
Viendra ensuite un bar de ligne au complet, de la tête à la queue y inclus les arrêtes… comme tout le monde ne sait pas nettoyer un poisson, j’avoue que ce fut un beau bordel à table, alors qu’il suffisait de lever les filets en cuisine avant de les servir, mais comme déjà souligné, les diplômés de l’industrie hotellière ne sont pas légion sous ces latitudes.
Du côté de la théorie des fluides… Rakis à l’apéro, suivi de deux verres de vin blanc, ne me demandez pas ce que j’ai bu, impossible à dire, les verres arrivent et on fait avec… Le premier était très acceptable, un « Chardokay » si je ne m’abuse, quant au second, « Chardo » peut-être « mais pas tokay », c’était plus un vin recuit, voire madérisé, qu’autre chose… Ach ! Der Weiss Wein ! Gross malheur mon cher Gustaf !

