
LES TERRASSES DE L’ECLUSE…
RENDEZ- VOUS AVEC UNE FILLE DE MEUSE POUR UNE ESCALE GOURMANDE !
Ce samedi, visite culturelle exceptionnelle de l’Abbaye cistercienne de Notre-Dame du Vivier à Marche-les-Dames, sise à l’époque entre la Principauté de Liège et le Comté de Namur, deux heures d’histoire passionnante sur ce lieu hors du commun puisque resté intact depuis sa création au 12ème siècle. Au cours de cette visite, j’ai repéré deux établissements de bouche que je me ferai un devoir de visiter tout prochainement, à savoir la très belle terrasse de la Grande Orangerie, et la chapelle Bethléem, ancienne infirmerie de l’Abbaye, reconvertie depuis peu en restaurant.
La culture et la cuisine faisant bon ménage, l’organisateur de la journée a prévu de nous repaître aux Terrasses de l’Ecluse à Jambes, à un jet de pierre de Namur, splendide ville médiévale et capitale de la Wallonie. L’endroit est plaisant à souhait, suffisamment loin de la route pour éviter les tourments de la ville et suffisamment proche de la Meuse pour profiter de sa quiétude et de sa fraîcheur. Et que dire de l’aménagement intérieur, un goût certain, de la classe, de l’élégance, je suis déjà en amour…
Accueil plus que sympathique d’Angélique de Honfleur, en Normandie, de Pascal de Liège, et d’Eleonora dont l’accent enchanteur ravi, qui, en plus de sa vocation de barmaid, sera également aux petits soins pour nous. Je tiens déjà à les remercier dès à présent pour l’excellent service très professionnel, leur sympathie et leur humour, on en redemande !

La horde s’installe et un verre de bulles nous est servi afin de nous permettre de prendre possession des lieux qui nous sont réservés. Au vu du nombre de Huns et afin de faciliter le service, le repas est un menu préétabli… en entrée, ravioles Ciaco e Pepe, et en plats, le choix entre un vol au vent, et un filet de bar, choux fleur en texture, sésame et jus de moules. Mon choix se portera sur le poisson. Du côté du dessert, une délicieuse Dame Blanche revisitée. J’avoue que les ravioles m’ont un tant soit peu déçues, une impression d’un côté un chouya industriel à mon goût, le filet de bar quant à lui était vraiment très bon. J’ai promis de revenir visiter cet établissement afin d’y manger, mais cette fois à la carte, et de me forger une autre opinion !
Du côté des fluides, j’ai retrouvé deux vieilles connaissances, à savoir les Guilhem rouge et blanc du Moulin de Gassac. Je me rappelle que, début des années 80, le Mas de Daumas Gassac était connu pour des vins virils plus que prometteurs mais aux tarifs exorbitants. Ce n’est que quelques années plus tard qu’ils produisirent des vins plus accessibles, plus légers et surtout plus abordables. Avec cette sélection, nous retrouvons ici des vins du Languedoc, séduisants et équilibrés.
Une fois la horde repartie vers d’autres territoires à conquérir, et tant les lieux étaient plaisants, nous sommes restés, Michel et moi, à refaire un monde qui en a bien besoin, et pour nous en donner force et courage, deux Lords de la perfide Albion vinrent en support, à savoir Lord Kilchoman d’Islay et Lord Benromach du Speyside (Smiley !)
