LA TAVERNE DE BONCELLES, CHEZ AMANDINE ET LAURENT…

Rencard ce vendredi du côté de Nandrin, histoire de déposer une jeune demoiselle à l’entretien, mon ami et mon frère, Stéphane, est de la partie, ce midi il sera le biker et moi le driver.  Sur le chemin du retour, vers 13h30, j’ai tout de même un peu la dalle, lui aussi… mais où aller ?  Ce ne sont pas les établissements qui manquent entre Nandrin et Seraing (S’raing pour les du-cru), ça papote, ça tchatche, et puis d’un coup il me dit que notre Serge, notre Mister Renard, est allé dernièrement déjeuner à la Taverne de Boncelles et qu’il a trouvé la cuisine bonne, voire très bonne.  Comme il a toute notre confiance, on file vers le GB, juste à droite de l’entrée, se trouve la taverne en question.  La terrasse et le resto sont quasi complets, il y a un monde de gueux !  C’est bon signe… mais rien de surprenant, avant, pendant ou après les courses, il est toujours bon de s’occuper de sa petite personne (Smiley !)

L’endroit est sympa, c’est également convivial à souhait, on voit les habitués, ça cause, ça rit, ça s’invective, ça met une drache, bref, ça vit quoi (Blink !).  Un apéro et on parcourt la carte rapidement, on n’est pas là pour un gueuleton, ni pour se faire engueuler, on est vraiment là parce qu’on a la dalle !

Personnel vraiment très sympa…  Laurent, le patron, est lui-même en salle et en terrasse et la dame qui s’occupe de nous avec un grand sourire est plus que probablement Amandine…  Laurent nous confirme que son vol-au-vent « maison » fait avec de véritables poules-mères, est une tuerie.  Une lacune dans mes connaissances culinaires, c’est quoi une véritable poule-mère ?!?

Après moulte recherches, il semblerait qu’en fait, la « véritable poule-mère » n’est pas une race spécifique ou un type particulier de poule.  C’est juste une manière de désigner une poule de qualité, souvent élevée en plein air, bien nourrie, et qui a eu le temps de grandir naturellement.  Quand une recette mentionne une « véritable poule-mère », ça sous-entend souvent une poule fermière mature, qui a une chair plus ferme et plus goûteuse qu’un simple poulet de chair élevé rapidement. C’est parfait pour des plats mijotés comme un bon vol-au-vent où la viande doit cuire longtemps pour devenir tendre.

En gros, c’est le genre de cocotte qui a vraiment vécu sa vie de poule avant de finir en cocotte !  Ça me rappelle « Le coq et la pendule » de Nougaro !  Pour imaginer son trépas, point besoin d’être devin, la pendule sonne l’heure du repas… coq au vin ! (Blink !)

Du côté de la théorie des fluides, un Château du Cavalier, Cuvée Prestige de 2020, de chez Denis Lafon, un Blaye Côtes de Bordeaux issu de vignes âgées de 25 à 40 ans, avec une prédominance de Merlot (80%), complété par du Cabernet Sauvignon (20%).  L’élevage se déroule sur 12 mois en barriques de chêne français, et ça se goûte.  Ce vin, élégant et gourmand, présente une robe rouge profonde, au nez, il offre des arômes de petits fruits rouges et de cassis, et en bouche, il allie la puissance et la rondeur du Merlot au caractère du Cabernet Sauvignon, offrant une belle structure et une finale harmonieuse.

En résumé, la Taverne de Boncelles est reconnue pour son ambiance chaleureuse, son service attentionné et sa cuisine belge de qualité, ce qui en fait un lieu apprécié des habitués, tout comme des nouveaux visiteurs d’ailleurs. On a même quitté les lieux en fredonnant… « Quand on fait la java du côté de Boncelles, ça swingue comme à Juprelle… »

Date de la visite : vendredi 21 mars 2025 (Déjeuner)

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