CHEZ MANON…
OU QUAND TOUT EST BON !

Elle est facile, elle ne mange pas de pain.  Pour le pain, ça tombe bien, puisque M.  et moi refusons la frugalité comme mot d’ordre.

Pour l’histoire, Manon a repris le flambeau du restaurant ‘Chez Fab’s’ en 2023.  Elle y officie avec son papa, Pierre, ou sa maman, Valérie.  Pierre et elle ont pendant des années géré les fourneaux dans un autre établissement de la Grand-Place de Waremme.  Un premier restaurant pour cette jeune fille pour le moins dynamique, que l’on retrouve parfois aussi en salle.  Conseil : réservez une table tôt assez, car on s’y bouscule, tant en semaine que le week-end ! J’avais d’ailleurs réservé une table 2 semaines à l’avance.

Ce jeudi soir, M., plusieurs fois recalé à l’épreuve de la réservation, se réjouit, tout comme moi, de passer une soirée là-bas.  Je connais les lieux et je sais que nous ne serons point déçus.  Après un apéro à la maison, nous arrivons sur le coup de 19h.  Et, quand je vous dis qu’une réservation est indispensable, c’était encore le cas.  Le restaurant n’est pas bien grand et se remplit très vite.  Aux beaux jours, magnifique terrasse, elle aussi prise d’assaut.

Sagesse d’un soir, nous ne reprenons pas d’apéro.  Place directement à une quille de rouge que nous connaissons bien et qui est absolument remarquable : un Côtes du Rhône Villages 2023 d’Élodie Balme.  Comment qualifier ce Rasteau, si ce n’est de résolument gourmand, charmeur et charmant ? Nous sommes dans du costaud (15 % d’alcool), certes, mais l’alcool s’efface en bouche pour faire place à du velours, à une suavité qui plaît énormément au palais.  Où vous le procurer ? Pas compliqué.  À quelques mètres de Chez Manon, chez Mil&Zim.  Un bar à vins que je vous recommande chaudement.  Si vous y allez, remettez mon bonjour à François Fagnoulle, le patron.

Trêve de bibine, les estomacs crient famine.  Ce sera entrée et plat pour tous les deux.  Je me laisse tenter par le carpaccio de bœuf, tandis que M. opte pour le thon rouge mi-cuit croustillant en entrée.  Pour la suite, ce sera la dorade royale et la cuisse de canard confite.

De mon côté, je suis comblé par les saveurs du carpaccio.  Les tranches de bœuf finement coupées glissent littéralement en bouche, tandis que la marinade miel-citron vert vient apporter une jolie fraîcheur acidulée.  Que c’est bon ! De son côté, M. se régale de son thon mi-cuit, parfaitement assaisonné et subtilement relevé.  La bistronomie porte bien son nom.

Arrivent ensuite les plats de résistance.  J’avais persuadé M. de prendre la dorade.  Il ne l’a pas regretté du tout.  Je connaissais déjà bien ce plat d’une grande finesse, proposé avec une association de chorizo et de poireaux qui marche à merveille.  M. a les yeux qui pétillent, tant les saveurs se marient bien entre elles.  Cuisson parfaite du poisson, à la peau croustillante et la chair onctueuse.  Ma cuisse de canard est, elle, également délicieuse.  J’avais envie d’un plat de saison.  J’ai été gâté.  Le canard est tendre, fondant, goûteux, réconfortant par sa chaleur.  Le Périgord à portée d’assiette, moi je dis oui, quand la tradition culinaire est si bien respectée.

Un petit mot final sur la vaisselle, choisie avec beaucoup de goût, et le service.  Tant Élisa que l’autre jeune serveur en salle ont assuré, dans l’efficacité et avec le sourire.

Merci à Manon et à son équipe pour cette gourmande et agréable soirée.

Date de la visite : jeudi 27 février (diner)

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